Les 6 missions du Symev
au service des commissaires-priseurs :
Conformément à ses statuts, le Symev ne se contente pas de représenter et défendre les Maisons de ventes volontaires auprès des institutions. Réunissant des professionnels passionnés, il permet également à ses membres d’échanger des conseils et des bonnes pratiques, de mener une réflexion et des actions conjointes en faveur du marché français de l’art et des objets rares.
1. Représenter et fédérer
Le Symev est une organisation professionnelle officielle expressément mandatée pour représenter les maisons de ventes volontaires auprès des instances publiques. Soucieux de représenter notre profession dans toute sa diversité, le Symev accueille en son sein aussi bien les grandes structures que les plus petites, les sociétés parisiennes et celles qui exercent en régions. Depuis sa création le Symev fédère notre profession avec la conviction que, par-delà leurs différences, tous les commissaires-priseurs partagent des intérêts mais aussi des valeurs, des traditions et un même amour du métier. Interlocuteur privilégié des pouvoirs publics et des autres professionnels, il s’attache aussi à promouvoir les intérêts du marché français de l’art dont les enjeux et le fonctionnement sont encore trop souvent mal compris par les décideurs et les relais d’opinion. Tout récemment il a notamment agi avec succès pour faire barrage au projet d’intégration des œuvres d’art dans l’ISF.
2. Défendre et assister
le Symev est aussi en mesure d’offrir
une aide personnalisée à chacun
de ses membres. Un avocat spécialisé
payé par le syndicat peut ainsi assister
tout commissaire-priseur adhérent
dans ses relations avec le Commissaire
du gouvernement auprès
du Conseil des ventes.
Le Symev est un syndicat : il a pour mission de défendre les intérêts de maisons de vente auprès des pouvoirs publics et du Conseil des ventes volontaires dont il est devenu un interlocuteur permanent. Ainsi, à l’occasion de la rédaction de la Convention collective de notre profession, de la loi de libéralisation des ventes volontaires ou de l’élaboration du Code de déontologie, il a fait valoir la position des commissaires-priseurs avec détermination. Il suit maintenant avec attention la mise en œuvre de ces textes. Au-delà de son action générale et collective, le Symev est aussi en mesure d’offrir une aide personnalisée à chacun de ses membres. Un avocat spécialisé payé par le syndicat peut ainsi assister tout commissaire-priseur adhérent dans ses relations avec le Commissaire du gouvernement auprès du Conseil des ventes. De la même façon, le Symev a engagé des discussions avec des instances telles que l’ADAGP concernant le périmètre du droit de suite ou avec la Maison des Artistes au sujet de la nécessaire distinction entre objet d’arts et objets de collection pour le calcul des contributions dues. Un membre du Symev n’est jamais seul dans l’adversité.
3. Coopérer et partager
Le Symev favorise une coopération effective entre ses membres. De façon à s’attaquer au problème croissant des impayés, le syndicat a notamment travaillé en liaison avec la CNIL afin d’élaborer un fichier légal et autorisé, centralisant les mauvais payeurs. Autant d’actions concrètes qui illustrent l’une de nos convictions : ensemble, nous sommes plus forts !
4. Échanger et former
et un marché de l’art en pleine mutation,
le Symev effectue une veille de façon
à anticiper toutes les évolutions
juridiques, fiscales, économiques,
technologiques ou sociétales qui peuvent
avoir un impact sur notre profession.
Le Symev est aussi une plateforme d’échanges et un pôle de formation. Ses membres s’informent mutuellement, se donnent des conseils, échangent les bonnes pratiques qui sont autant de gages de performance. Cette émulation spontanée va maintenant prendre une forme plus organisée et systématique par l’organisation régulière de séances de formation. Des formation à l’anglais spécialement conçue pour les commissaires-priseurs et d’autres consacrées à l’utilisation des nouvelles technologies numériques ont déjà été programmées. Notre ambition : permettre à toute maison des ventes, fut-elle de taille modeste, de se mettre en relation avec des clients et des acheteurs du monde entier !
5. Anticiper et informer
Le Symev voit plus loin. Dans un environnement professionnel et un marché de l’art en pleine mutation, il effectue une veille aussi bien nationale qu’internationale de façon à anticiper toutes les évolutions juridiques, fiscales, économiques, technologiques ou sociétales qui peuvent avoir un impact sur notre profession. Cet effort de prospective s’appuie sur une conviction : les évolutions en cours recèlent des opportunités qui peuvent être exploitées par tous les commissaires-priseurs. L’objectif ? Informer les commissaires priseurs pour qu’ils aient un coup d’avance dans leurs pratiques professionnelles.
6. Expliquer et promouvoir
Le Symev mène aussi des actions de communication visant à expliquer et promouvoir notre profession auprès des décideurs et du grand public. Si notre métier bénéficie d’un réel prestige, il est aussi auréolé d’un certain mystère qui dissuade certains clients de pousser la porte des maisons des ventes. Pour assurer le développement de nos activités, il est donc crucial de démontrer que les ventes volontaires sont ouvertes à tous les types de publics et de bien souligner les garanties uniques qu’elles offrent tant aux vendeurs qu’aux acheteurs. C’est notamment l’objet des « Journées Marteau » organisée chaque année par les adhérents du Symev pour mieux faire connaître notre profession et recruter de nouveaux clients.