Les commissaires-priseurs :
des opérateurs de confiance offrant des garanties uniques
Les usages professionnels et les obligations légales qui régissent les enchères publiques permettent aux commissaires-priseurs de ventes volontaires d’offrir aux acheteurs et aux vendeurs un niveau de garanties bien supérieur à d’autres formes de transactions comme, par exemple, le courtage sur Internet qui n’apporte, lui, aucune assurance dans les transactions.
Issus d’une tradition pluriséculaire, les commissaires-priseurs de ventes volontaires sont fiers des usages et des règles qui régissent leur pratique quotidienne. Et ils peuvent se prévaloir à bon droit d’une déontologie et d’une conscience professionnelle exceptionnelles bien ancrées dans l’amour qu’ils portent à leur métier.
Un professionnalisme assis
sur une double formation
artistique et juridique
Doté d’une solide formation associant histoire de l’art et droit, les commissaires-priseurs de vente volontaire réconcilient au quotidien passion artistique et rigueur juridique. En effet, si passionnés soient-ils par les ventes qu’ils organisent, les commissaires-priseurs de ventes volontaires restent toujours fortement attachés au formalisme qui encadre le déroulement des enchères. Ils savent que ces usages relevant à la fois des obligations légales et de la tradition constituent le cœur de leur métier.
Dans un marché au fonctionnement parfois difficile à décrypter y compris pour les collectionneurs chevronnés, les commissaires-priseurs apportent la part de rationalité et d’objectivité nécessaire pour garantir des transactions équitables. Là réside leur valeur ajoutée et le rôle social : apporter des garanties aux acheteurs et aux vendeurs qui, sans eux, évolueraient dans un marché irrémédiablement marqué par la subjectivité et l’incertitude.
Depuis leur invention il y a plus de 2000 ans les vente aux enchères publique visent cet objectif. En réunissant acheteurs et vendeurs dans un lieu unique et en leur permettant de se mettre publiquement d’accord sur le montant d’une transaction, les enchères remplissent en effet toutes les conditions pour déterminer, en toute transparence, le « juste prix ». Mais, au fil de leur longue histoire, les commissaires-priseurs ont décidé d’aller plus loin encore dans les garanties offertes aux deux parties.
Des garanties uniques offertes
aux vendeurs et aux acheteurs
Ainsi, bien que les objets mis aux enchères ne leur appartiennent à aucun moment les commissaires-priseurs valident leur authenticité. Lorsqu’ils décrivent un lot, relatent son histoire, énumèrent ses caractéristiques, évoquent son état, les commissaires-priseurs engagent non seulement leur réputation mais aussi leur responsabilité civile et professionnelle. Toutes les informations mentionnées dans leur catalogue de vente ont été vérifiées en collaboration avec des experts et sont opposables aux commissaires-priseurs postérieurement à la vente. Loin d’être de pure forme, cette responsabilité est couverte par une assurance obligatoire.
confère aux commissaires-priseurs
une place singulière indispensable
au bon fonctionnement du marché de l’art
et des objets rares : celui de “diffuseurs de confiance”
Grâce à l’intervention et à l’engagement du commissaire-priseur, l’acheteur ne prend donc aucun risque puisque les biens qu’il acquiert sont garantis par un « tiers de confiance ». Et cette garantie vaut aussi pour le vendeur. En effet, outre le risque d’une sous-estimation des biens mis en vente, le commissaire-priseur offre aux vendeurs la garantie du paiement de la transaction. Et ici encore, les sociétés de ventes doivent justifier d’une assurance ou d’un cautionnement garantissant le versement au vendeur du produit de la vente. Cet engagement personnel permet en outre d’assurer aux vendeurs qui le souhaitent de conserver leur anonymat. En effet, comme le commissaire-priseur prend sur lui de garantir les objets, il n’est pas nécessaire de révéler l’identité des vendeurs pour susciter la confiance des acheteurs.
L’ensemble des garanties qu’ils offrent confère aux commissaires-priseurs une place singulière indispensable au bon fonctionnement du marché de l’art et des objets rares : celui de “diffuseurs de confiance”.