Considérant l’influence croissante des décisions européennes sur les législations nationales, c’est une information dont aucun des acteurs du monde de l’art ne peut se désintéresser.
Jean-Claude Juncker a en effet présenté sa liste de commissaires européens dans laquelle le conservateur Hongrois Tibor Navracsics (ci-contre) prend en charge l’éducation, la culture, la jeunesse et la « citoyenneté ». Il est actuellement ministre des affaires étrangères (après avoir été ministre de la justice) de Viktor Orban dont il est l’un des proches.
Dès l’annonce de sa nomination, fruit d’un savant dosage entre pays et tendances politiques, Tibor Navracsics s’est vu remettre une « feuille de route », à connotation très économique, l’un des objectifs principaux qui lui est assigné étant de promouvoir « la culture en tant que catalyseur de l’innovation, et de maximiser la contribution de ce secteur à la création d’emploi ».