Selon le rapport du Conseil des ventes publié en juin, le marché de l’art mondial a progressé de 3,4 % en 2013 avec un montant d’adjudications de 25,4 milliards d’euros.
Pour la France, la progression n’a certes été que de 0,6 % (2,44 milliards d’euros d’adjudications) mais elle conforte la quatrième place du pays sur le marché mondial, derrière les États-Unis, la Chine et le Royaume-Uni, sachant que les chiffres avancés pour la Chine (8,4 milliards d’euros) doivent être relativisés à l’aune des importants montants d’impayés.
Cette tendance à la hausse semble se confirmer et même s’accélérer en 2014, puisque le dernier rapport publié par la TEFAF stipule que « le marché de l’art et des antiquités est revenu à des sommets atteints lors du boom précédant la récession avec une croissance de 17 % pour le premier semestre de l’année 2014, et un total de 5,22 milliards d’euros réalisés en enchères publiques. »
Pour sa part, le « top ten » des maisons de vente aux enchères françaises enregistre une hausse de son chiffre d’affaires de 4,3 % au premier semestre 2014.
Selon les analystes du journal Vox Patrimonia, plusieurs facteurs expliquent cette bonne santé. D’une part l’augmentation du nombre d’amateurs d’art et des collectionneurs, d’autre part l’accroissement du nombre de musées et de centres d’art, publics et privés, demandeurs d’œuvres pour leurs collections, et enfin, dans un contexte de forte volatilité financière, le fait que les œuvres d’art représentent désormais un placement sûr et porteur, intéressant les particuliers comme les gestionnaires de patrimoine.